En juillet 2021, un scandale de cyberespionnage a éclaté sur la toile et visait entre autres pays le Maroc. Très rapidement, cette affaire a suscité l’attention de beaucoup de personnes dans le monde. De quoi s’agit-il exactement ? Qui sont les victimes et les commanditaires ? Que retenir sur le sujet ? Retrouvez ci-dessous la réponse à ces questions et bien d’autres.
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Comment l’affaire Pegasus a-t-elle été révélée ?
Les accusations dans l’affaire Pegasus proviennent d’une association d’investigation appelée « Forbidden Stories ». C’est elle qui a coordonné l’enquête ayant permis d’obtenir la liste de plus de 50 000 numéros de téléphone ciblés par un puissant outil d’espionnage. Précisons que d’autres médias internationaux ont pu accéder également à ces données qu’ils ont analysées pendant près de six mois. Après ces analyses, il a été révélé que des journalistes, des personnalités politiques, des opposants et acteurs de la société civile du monde entier ont été espionnés grâce à un logiciel espion baptisé « Pegasus ». Parmi les présumés commanditaires figure le Maroc. Mais, le pays du couchant lointain refuse tout rôle dans cette intrusion. Qu’en est-il vraiment ?
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Affaire Pegasus Maroc : que faut-il savoir ?
D’après les résultats des enquêtes menées par un consortium de médias, de nombreuses personnes ont été victimes d’espionnage via le logiciel Pegasus. Parmi elles, nous avons 65 chefs d’entreprise, 85 militants des droits de l’Homme, 180 journalistes et 600 hommes et femmes politiques à travers le monde. En France, des révélations ont permis de savoir que quelques journalistes ou personnalités des médias étaient également concernés par cette affaire. Nous pouvons citer notamment Éric Zemmour, Dominique Simonnot et Edwy Plenel.
À l’instar d’autres pays, le Maroc a été accusé d’avoir utilisé le logiciel Pegasus pour s’immiscer dans la vie privée des autres, portant ainsi atteinte à l’un des droits fondamentaux de l’Homme. Face à cette accusation, des voix se sont rapidement levées pour que la lumière soit faite dans cette polémique qui risque de nuire à la réputation du pays à l’international. Par l’intermédiaire de ces avocats, l’ex Empire chérifien a saisi le tribunal correctionnel de Paris pour se plaindre contre Amnesty International et Forbidden Stories qu’il accuse d’apprentis sorciers dans l’affaire Pegasus Maroc. Mais, cette institution a jugé irrecevables les poursuites du Maroc pour manque de preuves.
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De leur côté, les avocats du Maroc insistent pour que l’affaire soit examinée sur le fond afin de réparer le préjudice subi. Ils affirment en effet que les services de l’État marocain n’ont jamais acquis et utilisé le logiciel espion Pegasus. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’ils ont décidé de saisir la Cour d’appel de Paris afin de faire éclater la vérité dans ce qu’ils appellent « un sabotage à grande échelle ».
Affaire Pegasus : quel impact sur l’économie du Maroc ?
En dépit de polémique engendrée par l’affaire Pegasus, le Maroc continue de prouver qu’il reste un partenaire fiable dans la région MENA. En effet, l’attractivité économique du pays, les signatures de partenariats stratégiques avec l’Union européenne et Israël sont autant d’éléments qui réaffirment son statut auprès de la communauté internationale.