Santé

La colère des infirmières libérales du Paca

Depuis un moment, les infirmières libérales de toute la France et plus particulièrement du PACA montent au front. En effet, les changements qui ont été enregistrés sur la dernière nomenclature de la santé qui a été mise en place par le gouvernement ne favorisent pas ce secteur d’activité. Ces infirmières se voient lésées, car certaines des interventions qu’elles réalisent sur les patients ne sont pas facturées. Par conséquent, elles travaillent gratuitement. Ainsi, pour la majorité d’entre elles, il s’agit d’une réelle forfaiture. C’est en ce sens qu’elles ont tenu à mener le combat afin de défendre leurs droits.

Une non-facture de l’intégralité des soins

L’adage qui dit que tout travail mérite salaire n’est pas très respecté concernant les infirmières libérales. Cela s’explique par le fait que la plupart des soins que prodiguent les infirmières aux patients ne peuvent plus être en mesure d’être facturés. Cela a été acté durant la constitution par le gouvernement de la dernière nomenclature de la santé en France. La loi a défini que seuls deux actes pourront être en mesure d’être facturés au patient même si l’infirmière a dû en pratiquer d’autres. Toutefois, cette mesure n’est pas du goût des infirmières qui évidemment s’insurgent contre une telle décision. C’est cela qui leur a même valu de faire partie des gilets jaunes qui ont eu à sortir dans les rues et réclamer leurs droits. Toutefois, force est de constater que jusqu’ici rien n’a été réellement fait par le gouvernement pour satisfaire leurs exigences.

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Un manque à gagner important

Plusieurs actes des infirmières ne sont pas facturés et cela a des conséquences fâcheuses sur leurs finances. La surveillance de prise de traitement est un acte de soin. Celui-ci s’évalue à 6 euros par patient. Sachant que chaque infirmière libérale voit en moyenne 20 patients, il s’agit d’un manque à gagner très important. On peut aussi remarquer cela concernant le traitement par voie orale. C’est un acte qui pourrait être visiblement facturé à 4 euros patients, mais celui-ci ne peut l’être. En ce sens, il existe aussi d’autres actes infirmiers dans le même cas. En somme, la facturation infirmière souffre d’un manque à gagner énorme.

On peut tout de même noter que des discussions entre le gouvernement et les différents syndicats et associations d’infirmières ont eu lieu. Des négociations ont eu lieu, mais jusqu’ici rien n’a abouti. En attendant, les infirmières montrent clairement qu’elles sont en colère contre cette décision qui tend à les précariser.

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Des conséquences sur la qualité des soins

Le manque à gagner énorme que subissent les infirmières libérales a des conséquences néfastes sur la qualité des soins. Effectivement, le fait de ne pas être rémunérées pour certains actes pousse souvent ces professionnels de santé à sacrifier leur temps et leur énergie en faveur d’actes plus rentables. Cela peut donc avoir un impact négatif sur la qualité globale des soins dispensés aux patients.

Les infirmières sont conscientes que cette situation est intenable et qu’elle risque de s’amplifier si elle perdure. Dans certains cas, elles sont contraintes d’exercer avec des moyens limités ou même inadéquats, ce qui nuit à l’efficacité du traitement apporté aux malades.

Dans le contexte actuel où notre système de santé est déjà sous pression, vous devez garantir un financement adéquat pour les professionnels libéraux afin qu’ils puissent travailler dans les meilleures conditions possibles. Les infirmières libérales ont besoin d’être entendues et soutenues par leurs représentants politiques afin que toutes ces questions puissent trouver une solution constructive. À défaut, on pourrait craindre une dégradation progressive du secteur médical, faisant peser une menace supplémentaire sur la pérennité de notre système sanitaire national.

Il appartient désormais au gouvernement d’agir rapidement pour remédier à cette situation indigne qui précarise les infirmiers pratiquants tout en mettant gravement en danger la qualité générale des soins offerts aux patients français.

Des démarches administratives chronophages pour les infirmières

Au-delà du manque à gagner que subissent les infirmières libérales, pensez à bien souligner la charge administrative que doivent supporter ces dernières. Effectivement, elles doivent consacrer une grande partie de leur temps et de leur énergie à remplir des démarches administratives chronophages qui ne sont généralement pas prises en compte dans leurs frais professionnels.

Cela se traduit par un surcroît d’activité pour les infirmières libérales qui, déjà confrontées aux difficultés économiques, doivent aussi effectuer divers travaux administratifs tels que la facturation ou encore l’enregistrement des actes qu’elles réalisent jour après jour. Cela s’apparente souvent à une véritable corvée au quotidien pour ces professionnelles dont l’énergie devrait être exclusivement concentrée sur le bien-être et la guérison de leurs patients.

Cette situation a aussi un impact négatif sur leur vie personnelle. Les heures passées chaque semaine à réaliser des tâches administratives ont forcément un coût personnel considérable pour les infirmières libérales et peuvent nuire gravement à leur qualité de vie globale sans oublier le stress causé par cette charge additionnelle non-rémunérée.