Nous vous proposons de découvrir ici les définitions de différents types de troubles mentaux et limitations intellectuelles. Vous trouverez également les chiffres sur les troubles mentaux et les maladies résultant d’une étude de l’Institut Montaigne et de la Fondation Fondamentale.
Plan de l'article
- Déficience intellectuelle :
- Déficience mentale :
- Incapacité psychiatrique :
- Schizophrénie :
- Troubles psychiatriques et déficiences mentales sous-estimés et stigmatisés
- Les causes et les symptômes de chaque type de handicap
- Les défis auxquels sont confrontées les personnes atteintes de ces handicaps et comment leur offrir un soutien adéquat
Déficience intellectuelle :
« Le handicap intellectuel est défini comme un manque d’intelligence et des limitations du fonctionnement adaptatif survenant avant l’âge adulte. La situation d’invalidité qui en résulte dépend non seulement de la présence d’un handicap intellectuel, mais aussi de facteurs environnementaux qui ne favorisent pas la pleine participation de l’individu à la communauté et sa pleine intégration dans la société. Les troubles du développement sont fréquents car environ 1 à 2 % de la population est touchée ». Insérer, Collective Expertise « Déficience intellectuelle », 2016.
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Déficience mentale :
« Le terme « handicap intellectuel » décrit à la fois une déficience intellectuelle (approche scientifique) et ses conséquences quotidiennes (approche sociale et sociale). Le handicap mental entraîne des difficultés plus ou moins importantes de réflexion, de conceptualisation, de communication, de prise de décision, etc. Ces difficultés doivent être compensées par une orientation humaine permanente et évolutive adaptée à l’état et à la situation de la personne. Quelques exemples de pathologies liées au handicap mental : syndrome de Prader-Willi (SPW), syndrome de Smith-Magenis, Trisomie 21, Syndrome X Fragile ». UNAPEI
Incapacité psychiatrique :
« Secondaire aux maladies mentales, la déficience mentale demeure de cause inconnue jusqu’à ce jour. Les capacités intellectuelles sont indemnes et peut évoluer de manière satisfaisante. C’est la capacité de les utiliser qui est insuffisante. Le handicap mental est le résultat de diverses maladies : psychoses, en particulier la schizophrénie ; trouble bipolaire ; troubles graves de la personnalité (par exemple la personnalité limite) ; certains troubles névrotiques graves tels que TOC (troubles compulsifs obsessionnels) ; parfois aussi des pathologies telles que les traumatismes crâniens, vasculaires cérébraux pathologies et maladies neurodégénératives. Le handicap mental doit être déconnecté du handicap mental, qui est le plus souvent le résultat de pathologies identifiables (traumatisme, anomalie génétique, accident vasculaire cérébral). En outre, le handicap mental combine une restriction des capacités intellectuelles qui n’évoluent pas, la stabilité dans les manifestations des symptômes et des médicaments très modérés. UNAFAM
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Schizophrénie :
« La schizophrénie est un fonctionnement anormal de certains circuits neuronaux du cerveau. Ce n’est pas maladie de l’âme, ni un manque de volonté, ni une double personnalité (maladie très rare avec laquelle la schizophrénie continue à mal associer). Elle se caractérise, en particulier, par une rupture de contact avec le monde environnant, une distance de la réalité. Ses principales manifestations sont des illusions, des hallucinations visuelles ou auditives, des perturbations au cours de la pensée et de l’affectivité. » UNAFAM
Troubles bipolaires : « Anciennement appelée psychose maniaco-dépressive, le trouble bipolaire est l’un des troubles de l’humeur auxquels appartient également la dépression récurrente (ou trouble unipolaire). La maladie a généralement deux étapes : la phase maniaque et la phase dépressive. Entre les deux Polonais, la personne souffrant d’une maladie bipolaire, retrouve un état normal dans la vie quotidienne. » UNAFAM
obsessionnel compulsif (TOC) Trouble : « Le trouble obsessionnel compulsif (TOC) est caractérisé par intrusif, anxieux et pensées invasives qui peuvent être présentes pendant plusieurs heures pendant la journée, ainsi que des comportements trop répétés ou exagérés. Les patients rapportent spontanément le caractère « absurde » de ces idées et rituels : nettoyer toute la nuit, vérifier à plusieurs reprises si une porte est verrouillée, refaire une action au moins six fois ou même se laver les mains sans cesse… ». Fondation de base
Troubles de la personnalité, limite : « La personnalité borderline est également appelée « état frontalier » ou « état frontalier ». Il est caractérisé par une grande instabilité des relations interpersonnelles, l’instabilité émotionnelle, une mauvaise appréciation de l’image de soi, une impulsivité claire qui se manifeste sous toutes ses formes : la sexualité, la nutrition, les dépendances. La peur de cette maladie est complexe car il est difficile de savoir s’il s’agit d’une maladie mentale à part entière ou d’un trouble de la personnalité. » UNAFAM
Autisme : « L’autisme est un trouble du développement invasif (EDD), caractérisé par un développement anormal ou inadéquat, qui se manifeste avant l’âge de trois ans avec une perturbation caractéristique du fonctionnement dans chacun des trois domaines suivants : interactions, communication, comportement du caractère limitée et répétitive ». QUICONQUE Il convient de noter que l’autisme n’est pas considéré comme un trouble mental ou une déficience intellectuelle.
Troubles psychiatriques et déficiences mentales sous-estimés et stigmatisés
« Les troubles mentaux sont inconnus, sous-estimés et stigmatisés » : c’est l’observation de l’Institut Montaigne et de la Fondation Fondamentale à travers une étude menée en 2014 intitulée « Prévention de la maladie mentale : mettre fin au retard français ». Voici quelques-uns des chiffres qui sont sortis.
3 sur 4 Français croient que les personnes atteintes de maladie mentale peuvent présenter un danger pour elles-mêmes et/ou pour autrui.
2 français sur 5 associent les maladies mentales à la folie.
Pour 90% des Français, le terme « maladie mentale » désigne une personne qui ne peut jamais être complètement guérie. Alors que pour 75% du français, le terme « déprimé » désigne une personne complètement curable.
52 % des Français auraient honte de vivre avec une personne atteinte de maladie mentale 35 % auraient honte de travailler dans la même équipe et 30 % auraient honte de partager un repas.
450 millions de personnes dans le monde souffrent ou ont souffert de troubles mentaux, dont 38,2 % sont des Européens âgés de 18 à 65 ans et 20 % des enfants et adolescents dans le monde.
1 français sur 5 souffre actuellement d’un trouble mental, soit 12 millions de personnes.
Les gens souffrant de maladie mentale sont plus souvent victimes de violence que la population moyenne.
Les maladies mentales sont la principale cause d’invalidité et d’arrêt prolongé de la maladie.
maladie mentale est la deuxième La cause d’invalidité en importance dans le monde.
En France, 2% du budget de la recherche biomédicale est consacré à la psychiatrie, contre 7% au Royaume-Uni et 11% aux Etats-Unis.
37% : C’est le retour de la recherche psychiatrique en France. C’est-à-dire que pour 1€ investis dans la recherche psychiatrique, le coût de ces pathologies est réduit de 1,37€.
Données de l’étude « Prévention de la maladie mentale : mettre fin au retard français ». « Les troubles mentaux signifient des changements plus ou moins graves de la santé mentale tels que définis par l’OMS comme « un état de bien-être dans lequel chaque personne réalise son potentiel, fait face aux difficultés normales de la vie, travaille avec succès et peut contribuer à la communauté ». Ces pathologies comprennent la dépression, la schizophrénie, les troubles du spectre autistique, les troubles anxieux et les troubles du comportement.
Ceci est l’efficacité de l’examen psychiatrique en France. C’est-à-dire que pour 1€ investis dans la recherche psychiatrique, le coût de ces pathologies est réduit de 1,37€.
Données de l’étude « Prévention de la maladie mentale : mettre fin au retard français ». « Les troubles mentaux signifient des changements plus ou moins graves dans la santé mentale, comme défini par l’OMS comme « un état de bien-être dans lequel chaque personne réalise son potentiel, fait face aux difficultés normales de la vie, travaille avec succès et peut contribuer à la communauté ». Ces pathologies comprennent la dépression, la schizophrénie, les troubles du spectre autistique, les troubles anxieux et les troubles du comportement.
Les causes et les symptômes de chaque type de handicap
Les causes et les symptômes du handicap mental et du handicap psychique peuvent varier considérablement. Les problèmes de santé mentale peuvent être causés par des facteurs biologiques, environnementaux ou une combinaison des deux.
Dans le cas d’un handicap mental, les causes peuvent inclure une malformation cérébrale congénitale, un traumatisme crânien ou une exposition à des substances toxiques pendant la grossesse. Les troubles génétiques tels que le syndrome de Down sont aussi une cause fréquente de retard mental.
En termes de symptômes pour un handicap mental, cela peut se manifester sous forme d’incapacité à apprendre à lire ou écrire, difficulté à comprendre des concepts abstraits tels que l’argent ou encore incapacité à effectuer certaines tâches pourtant simples dans la vie quotidienne telles que prendre soin de soi-même.
D’autre part, les causes courantes du handicap psychique comprennent le stress chronique, l’abus d’alcool et/ou de drogues ainsi qu’un déséquilibre chimique dans le cerveau qui peut conduire au développement d’une maladie mentale comme la schizophrénie ou la dépression sévère. Dans certains cas plus rares mais tout aussi importants, il s’agit notamment d’une exposition prolongée aux violences physiques et/ou sexuelles durant l’enfance.
Quant aux symptômes associés au handicap psychique, ils incluent généralement une anxiété constante accompagnée souvent par un sentiment récurrent d’impuissance face aux événements extérieurs ainsi qu’à ses propres pensées négatives sur soi-même.
Il est primordial de noter que dans les deux cas, le handicap peut avoir un impact significatif sur la vie quotidienne et les relations sociales. Les personnes atteintes d’un handicap mental ou psychique peuvent rencontrer des problèmes pour effectuer certaines tâches simples ou bien encore rencontrer une dépendance accrue à l’égard de leur entourage familial.
Il est primordial d’être bienveillant envers ces troubles mentaux et de ne pas stigmatiser ceux qui en souffrent. Effectivement, cela contribue souvent à renforcer le sentiment de honte et d’impuissance éprouvé par ces personnes ainsi qu’à réduire leurs chances d’avoir accès aux soins médicaux appropriés afin de traiter leur condition.
Enfin, chaque individu doit être reconnu comme unique et sa situation personnelle doit être prise en compte avec respect et empathie sans jugement porté sur ses capacités intellectuelles ou émotionnelles.
Les défis auxquels sont confrontées les personnes atteintes de ces handicaps et comment leur offrir un soutien adéquat
Les personnes atteintes de handicaps mentaux et psychiques rencontrent souvent des défis considérables dans leur vie quotidienne. Les difficultés peuvent varier en fonction du type et du niveau de handicap, mais elles sont généralement liées aux limitations cognitives ou émotionnelles qu’elles éprouvent.
Dans le cas d’un handicap mental, les tâches quotidiennes telles que la préparation d’un repas ou encore l’hygiène personnelle peuvent être très difficiles à effectuer sans assistance. Les interactions sociales peuvent aussi poser problème, car il peut être difficile pour une personne ayant un retard mental de comprendre et de suivre les normes sociales courantes.
Pour ceux qui souffrent d’une maladie mentale comme la dépression sévère ou la schizophrénie, les problèmes rencontrés sont souvent plus centrés sur leur bien-être émotionnel. Des sentiments négatifs récurrents et profonds accompagnent souvent ces maladies ainsi qu’une tendance à se replier sur soi-même ou à éviter toutes formes d’interaction sociale.
Le soutien adéquat est donc crucial pour aider ces personnes à réaliser pleinement leur potentiel autant que possible tout en assurant une qualité de vie optimale. Pour ce faire, plusieurs options s’offrent aux individus atteints par ces handicaps.
Tout d’abord, il est primordial que chaque patient soit suivi régulièrement par un professionnel médical spécialisé dans le domaine des troubles mentaux afin d’établir avec lui un plan personnalisé adapté à ses besoins spécifiques.
Grâce aux programmes d’assistance sociale et de soutien communautaire, les personnes atteintes peuvent trouver des aides précieuses pour surmonter leurs difficultés quotidiennes. Ces structures leur offrent une prise en charge individualisée afin qu’ils puissent bénéficier d’un suivi médical régulier ainsi que d’outils plus pratiques tels que l’aide à domicile ou encore un accompagnement à la recherche d’un emploi.
La famille et les amis jouent aussi un rôle crucial dans le traitement du handicap mental ou psychique. Une personne atteinte a besoin avant tout de se sentir entourée par ses proches, qui peuvent lui apporter un réconfort moral mais aussi pratique, en l’aidant notamment dans sa vie quotidienne.
Enfin, il est primordial de prendre conscience que les handicaps mentaux et psychiques sont souvent mal compris par la société. Il revient donc à chaque individu ainsi qu’à notre système social de s’engager pleinement contre cette stigmatisation afin que toutes ces personnes en situation de vulnérabilité soient reconnues comme faisant partie intégrante de notre société au même titre que chacun d’entre nous. Offrir des solutions adaptées aux besoins spécifiques liés à ces handicaps doit être considéré comme une priorité collective pour notre bien-être personnel et celui des autres membres autour de nous.