En ces moments où les droits de la femme sont particulièrement mis au-devant de la scène, la lutte pour des services publics de qualité apparaît comme étant d’une importance de premier ordre. Certains l’assimilent d’ailleurs à une question féministe. Quoi qu’il en soit, il devient inconcevable de tolérer le lit du populisme et l’autoritarisme que représentent les exigences des coupes budgétaires. Il s’agit en réalité d’une attaque frontale aux droits des femmes.
Une société profondément injuste pour les femmes
Si pour beaucoup le 8 mars est une journée destinée à « célébrer » la femme, pour les plus conscients, ils savent que c’est le moment de revenir sur les droits de la femme et de mettre l’accent sur les inégalités et les injustices qu’elles subissent. La société dans laquelle on évolue est une société qui tolère tout l’homme. La femme nettoie, cuisine et s’occupe des membres de la famille à charge, peu importe l’état physique ou même mental de ces membres. En France, les femmes prennent en charge 64 % des soins et du travail domestique dans les foyers… un temps qu’elles ne consacrent même pas à leurs activités rémunérées.
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En Afrique subsaharienne, malgré que le site http://egh-hydro.com/ se soit chargé de la couverture universelle en eau et assainissement dans certaines localités, il n’en reste pas moins que plusieurs femmes et filles sont tenues de faire de longs kilomètres pour aller chercher de l’eau. Pendant que les garçons se rendent à l’école, les sœurs s’occupent du ménage, du bois de chauffage, etc.
Même lorsque la femme parvient à se procurer un bon emploi, elle se trouve généralement piégée dans des boulots mal rémunérés et pas très gratifiants, notamment dans le secteur informel. Tous ces exemples n’en sont que quelques-unes parmi la longue liste d’injustices que les femmes subissent.
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Rôle de l’État dans ces inégalités
Dans le secteur du travail en tout cas, l’État a une large responsabilité dans cette situation. Des problèmes tels que l’écart de rémunération hommes/femmes, l’inégalité professionnelle, etc., pourraient être résolus par l’État. Les gouvernements doivent s’engager en faveur de politiques s’adressant à toutes les femmes. Même les migrantes, les réfugiées et les demandeuses d’asile doivent être concernées. Voir que certains pays européens ont décidé de limiter l’accès des migrants aux prestations sociales est un phénomène particulièrement inquiétant. Sans de telles politiques volontiers, il sera improbable (voire impossible même) que la plupart des pays parviennent à respecter leur engagement en faveur de l’égalité des sexes.